Communiqué média
World Press Photo 12.11. - 12.12.21
Swiss Press Photo 12.11.2021 - 06.03.2022
Le monde sous l'emprise du COVID
Les photos de presse sont une fenêtre sur l’actualité et nous permettent de la vivre autrement et d’en comprendre ses multiples visages. Cela a d’autant plus été le cas en 2020, lors de cette période de pandémie où tout le monde était enfermé entre 4 murs. Le fil conducteur des images que présentent les deux expositions Swiss Press Photo 21 et World Press Photo 21 est sans surprise: le COVID et les effets qu’il a eus sur les populations de divers continents. Ainsi tout un éventail d’émotions sera à voir et à découvrir au Château de Prangins dès le 12 novembre.
L’année 2020 a marqué les esprits en raison du corona virus, sujet incontournable pour les photographes de presse, quelle que soit la catégorie dans laquelle figure leur reportage. Mais les deux expositions temporaires que le Château de Prangins propose à partir du 12 novembre 2021 présentent également des images d’autres batailles livrées dans le monde telles que la lutte contre le racisme, l'autoritarisme, mais aussi le combat contre les incendies de forêts ou les invasions de criquets. Le musée propose d’accompagner le visiteur dans cette découverte de l’actualité avec des visites guidées publiques (chaque dimanche) et une Journée spéciale photos de presse le 30 janvier 2022 (entrée gratuite).
Nommée photographe Swiss Press Photo de l’année, la vaudoise Sarah Carp est récompensée pour sa série «Parenthèse – Rester à la maison». Dirigeant son objectif sur ses filles de 7 et 3 ans durant le confinement, elle a réalisé un reportage sur cette nouvelle vie cloisonnée où ses enfants se mettent en scène, se maquillent et se griment. Il en résulte des images très touchantes, poétiques et magiques.
S’agissant du concours de World Press Photo, c’est Mads Nissen, photographe danois, qui a convaincu le jury avec son cliché ‘The First Embrace’ (la première étreinte). Après avoir traité le côté obscur de cette crise du Covid, il a souhaité mettre aussi en évidence l’empathie et la compassion qui se manifestent chaque jour. Il a pris cette photographie dans une église, sans lumière, sans même s’apercevoir de ce qu’il immortalisait avec cette image très symbolique, à savoir la joie de se retrouver après une longue séparation, la vulnérabilité, l’amour, mais aussi la survie pendant cette année de pandémie.
Matériel média
Swiss Press Photo
World Press Photo